Certains sentiers n'apparaissent pas sur les cartes et pourtant ils mènent vers de très belles destinations.
Je vous propose d'en savoir plus sur les méandres de mon parcours et l'exercice de ma profession.
Un itinéraire singulier
Le sport a été l’un de mes meilleurs moyens d’expression pendant l’enfance et l’adolescence. Convaincue des bienfaits indéniables des activités sportives sur bien des aspects de la vie, je m'engage spontanément dans un parcours universitaire en lien avec cette passion, vers le professorat.
Une marche vers l’inconnu
Un quiproquo lors de mon arrivée en licence à la faculté des sports de Bordeaux me contraint à choisir « temporairement » un cursus alternatif. Mon dossier de transfert s’est égaré dans un dédale de procédures administratives et trébuche dans les bureaux dans une indifférence totale.
J’avais eu une brève expérience de bénévolat auprès de la Fédération Française Handisport qui m’avait beaucoup plu, alors j'accepte, je patiente et je m' installe sur les bancs dédiés aux Activités Physiques et Sportives Adaptées dans des perspectives de Santé.
C' est passionnant et je décide d'y rester jusqu’à valider deux Master.
Détour vers un chemin tout tracé
Une fois les diplômes en poche, rendez-vous est donné avec mes potes de promo dans une interminable file d’attente pour décrocher un emploi dans le domaine. J’y vais par curiosité et pour partager un moment sympa, dans la réalité je ne sais pas trop ce que je fais là.
Étonnamment, à l’issue d’un entretien où ma motivation n’est pas débordante, je décroche un poste d’Agent de Développement…pour la Fédération Française Handisport.
Ça a du bon de se laisser porter, la quinzaine d’année qui a suivi est ainsi dédiée au développement du mouvement paralympique. Je navigue, comme un poisson dans l’eau, entre les centres de rééducations, les établissements spécialisés, les clubs sportifs, les évènements nationaux et internationaux. Une tranche de vie bien active et qui contre toute attente initiale, me va comme un gant.
Pleinement investie, je suis animée au quotidien par les rencontres enrichissantes, pleines d’enseignements et de partages authentiques sur le plan humain. Le tout sur des bases qui me sont bien confortables, au travers des activités sportives.
À cloche-pied puis randonnée longue distance
Néanmoins, au fil du temps, je suis confrontée à une réalité qui m’est désagréable : je rencontre des personnes blessées dans leur propre corps, mais aussi pour beaucoup dans leurs âmes. La rééducation, la réadaptation, le redéploiement corporel…il manque un élément majeur pour accompagner vers une pleine autonomie. Et c’est un essentiel pour bien vivre le quotidien et ses aléas qui nous impactent. La frustration s’invite dans mon activité professionnelle, avec du vide et beaucoup de questionnements.
Le corps, le mental, comment allier, relier cette paire indissociable ?
Celle qui lorsqu’elle entre en dualité peut nous mettre complétement Ko. Au sens propre comme au figuré.
Ce que je cherche ce sont des outils complémentaires et pas n'importe lesquels : un moyen de trouver un équilibre corporel et mental par soi-même, sans être dépendant de l'environnement extérieur. Un p'tit plus vers l'épanouissement global.
Les algorithmes de Google me servent l’information presque sur un plateau : une école de sophrologie rigoureuse et reconnue propose un cursus de 5 ans de formation théorique et pratique ET sur une approche bien particulière :
L' École de Sophrologie et de Sophrothérapie Existentielle de Bordeaux.
Je ne sais pas exactement en quoi consiste le concept « existentiel » mais j’en saisis assez vite la vision globale ; le corps par la relaxation est une porte d’entrée vers la réflexion sur soi, cette réflexion nous permet de nous mettre en mouvement, en cohérence avec nos aspirations profondes, le corps somatise moins, il devient un allié, la boucle est bouclée et l’équilibre est retrouvé.
Une présentation assez simpliste qui demande toutefois un investissement personnel et beaucoup de persévérance.
Le cercle vicieux, celui qui fige le mental, fait souffrir le corps et inversement, tourne enfin dans le bon sens, nous permet d’avancer de manière plus juste et vers un cercle vertueux.
Je contacte alors le directeur de l’école, Jean-Luc COLIA.
Comment accompagner l'autre sans en avoir vécu une profonde expérience?
Je comprends que pour aller au bout de ce cursus, Psycho-praticienne en Sophrologie Existentielle, une psychothérapie personnelle doit être menée : logique, lorsque l’on souhaite restaurer des fondations solides, autant s’y atteler avant de repeindre la façade.
Cette perspective conforte le sérieux de cette école et fait sens, mon choix est donc fait et la curiosité me motive.
Embarquée dans une attraction digne des montagnes russes des plus effrayantes, j’intègre plus profondément lors de ce cheminement quelques mots galvaudés et servis à toutes les sauces : expérience, compréhension, présence, écoute, empathie, bienveillance.
Avant même de valider les premières certifications, une équipe médicale et paramédicale me propose de les rejoindre dans leurs locaux à Bordeaux.
Mon sens de l’orientation ne m’a pas fait défaut.
La pratique professionnelle via cette école est également supervisée.
Exercer dans la relation d’aide demande une réactualisation permanente de la posture du thérapeute permettant ainsi un accompagnement efficace et sécuritaire des personnes que l’on reçoit.
C’est un atout indéniable pour rester à la pleine écoute des besoins sans se perdre dans schémas préfabriqués.
L’être humain, dans toute sa singularité et sa complexité, ne peut pas être orienté vers une autoroute de promesses libératrices avec des protocoles tout tracés et aseptisés.
Nous valons bien plus que cela quand ça tourne mal.
En équilibre et bien installée
Initialement je cherchais des outils complémentaires pour nourrir mon métier initial.
J’ai découvert une méthode globale avec des champs d’interventions bien plus vastes. Je ressens un élan intuitif, me consacre pleinement à ce métier et m'ouvre à quelque chose de nouveau.
J’exerce depuis 5 ans et suis aujourd'hui installée à Dinan et Taden.
Venir jusqu’à la porte de mon cabinet est une possibilité pour vous de trouver vos propres clés. Celles qui vous ouvriront de nouvelles perspectives.
Vous orienter vers une confiance nouvelle, une sécurité qui vous est propre, une vie pleine et entière qui vous ressemble.
Votre corps et votre mental vous montreront la voie.
Au plaisir de vous rencontrer,
Marie-Cécile LE BRAS